Un homme heureux 2

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(suite de Un homme heureux)

Avant de vous parler du contenu du livre Plaidoyer pour le bonheur, j’aimerais partager avec vous une réflexion que j’ai faite après l’avoir lu.

Selon l’approche habituel, mon esprit avait créé une histoire qui se déroule comme ça : « J’ai vu un titre dans un journal, le sujet m’a frappé et j’ai lu l’article. Donc j’ai pensé qu’il convenait de lire des livres écrits par la personne dont il parlait, je les ai commandés et les ai lus. Ainsi j’ai découvert Matthieu Ricard, le Bouddhisme et la possibilité d’aborder la vie de façon bien différente de celle dominante dans ce qu’on appelle le monde occidental du XXI siècle.

Ça coule de source, n’est-ce pas ?

Comme je sais que “les choses” ne sont jamais ce qu’elles semblent au premier regard, j’ai reconstitué l’histoire d’un autre point de vue : celui de Monsieur Ricard. Il était entré en contact avec le Bouddhisme dans sa jeunesse, et après avoir brillamment terminé ses études universitaires il est parti pour approfondir le sujet. Après plusieurs événements il a décidé de se faire moine.

Après ce choix il est arrivé à ressentir un bonheur profond, impossible à atteindre en vivant selon les communes valeurs de son pays et de son temps. Comme il voulait mettre ses conclusions à disposition de ceux qui sont intéressés à les connaitre, il a écrit des livres compréhensibles aux lecteurs occidentaux. Puisqu’il était un homme de science il a participé aux expériences de Richard Davidson, encouragé par le Dalaï-Lama même.

Puisque Ricard pensait que la connaissance de ces expériences pouvait constituer une motivation pour quelqu’un, il a donné des interviews aux journalistes intéressés…

Je crois que désormais le résultat de mon changement de perspective soit clair à tout le monde : ce n’est pas moi qui ai trouvé Matthieu Ricard, c’est lui qui m’a trouvé !

Limités par notre égocentrisme enraciné, nous avons tendance à nous attribuer les mérites et les démérites de ce qui arrive, mais la chaîne des événements est infiniment plus longue que ce que nous réussissons à voir dans cette étroite perspective.

(À suivre en Un homme heureux – 3)

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